Les Islettes
21 septembre 2016
J’y suis allé une première fois pour Libération en 1991 pour un article sur le R.M.I, revenu minimum d’insertion. Le village était sinistré mais son maire se battait pour l’emploi et la desserte ferroviaire. J’y retourne en 2006 pour Territoire de Fictions.
À l’est de la Biesme, le village marque aujourd’hui l’entrée occidentale de la Meuse. Il s’est développé dans un premier temps selon une structure traditionnelle autour d’une église, pour continuer son urbanisation en forme linéaire, le long de la route (aujourd’hui RN 3, d’ailleurs déclassée depuis peu et devenue D 603 mais autrefois voie impériale) qui le traverse.
Les Islettes représentent également la frontière occidentale de la forêt d’Argonne.
Le nom des Islettes a été donné aux fameuses faïences fabriquées au xviiie siècle par la maison Bernard. Ces faïences sont l’objet de collection. La vallée de Biesme, où se situe le village des Islettes, fut longtemps un centre de production industrielle jusqu’au début du xxe siècle : outre la faïencerie, on y comptait des verreries. L’ancienne verrerie du village, aujourd’hui détruite, se situait dans le quartier de la Cardine, au sud du village.
Le chemin de fer (ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange) dessert la commune depuis 1869.